NUTRITION ET RÉUSSITE SCOLAIRE

Par Julie Breton, coach scolaire, orthopédagogue et formatrice

CONSTAT

Certains d’entre vous se demanderont probablement quel lien la santé peut avoir avec la réussite scolaire. Je me suis posé une question similaire il y a plusieurs années. En fait, la question ressemblait plutôt à ce qui suit : la santé pourrait-elle avoir un rôle clé dans la réussite scolaire de nos jeunes ? Au cours des dernières années, des observations constantes des habitudes de vie des jeunes, de leur attitude positive ou négative, de leur niveau d’énergie variable au cours d’une même journée et d’une journée à l’autre, de leurs capacités inconstantes à gérer leurs émotions de façon adéquate, de leurs capacités attentionnelles et degrés d’impulsivité fluctuants, ainsi que de leur persévérance et leur engagement devant la tâche. Ces observations ont attiré mon attention, et je me suis demandé ce qui pouvait sous-tendre ces observations. Des éléments en lien avec le fait de donner un sens à ses apprentissages, l’image de soi comme apprenant, ses croyances quant à ses stratégies et ses capacités. L’environnement pourrait-il, lui aussi, être impliqué ? Dans cet article, l’environnement sera abordé sous l’aspect de la nutrition, élément essentiel au bon fonctionnement de l’être humain. Je crois que cet élément est souvent banalisé et que plusieurs individus recherchent des solutions immédiates à des problèmes complexes et parfois même chroniques. Je remarque que nous sous-estimons peut-être l’impact de l’alimentation sur le bien-être de l’individu (capacités physiques, cognitives et émotives). En tant qu’orthopédagogue, il m’était fondamental d’apprendre sur le sujet. La performance des jeunes dans la modification de leurs stratégies d’apprentissage et de leur comportement pourrait-elle être améliorée lorsque ces derniers ingèrent quotidiennement les aliments nutritifs nécessaires à leur épanouissement ? Cela requiert toutefois du temps, de l’engagement et de la persévérance. Pour ma part, la nutrition est sans doute une clé essentielle à la réussite, et bien au-delà de la réussite scolaire.

RÉALITÉ SCOLAIRE

L’école est un milieu d’apprentissages scolaires où les facultés cognitives des élèves sont quotidiennement sollicitées et mises à l’épreuve. Apprendre n’est pas compliqué, mais complexe. C’est un petit mot qui requiert beaucoup de ressources, dont la persévérance, la flexibilité, l’ouverture, la confiance en soi et en ses capacité et la prise de risques. À cela s’ajoute son style d’apprentissage, sa façon d’évoquer et de s’organiser, qui doivent être adaptés au type d’activité réalisé en classe. L’école est aussi un environnement où le développement d’habiletés sociales est requis, car les enfants ne sont jamais seuls, souvent en interaction avec un adulte ou avec d’autres jeunes, à exécuter des consignes et à respecter des règles de vie en groupe. N’oublions pas l’importance d’une saine gestion des émotions, car de toute évidence, avec tout ce qui se passe dans une journée à l’école, à l’intérieur comme à l’extérieur, de multiples expériences sont présentes où les jeunes doivent communiquer efficacement leurs émotions. Pouvez-vous imaginer la quantité d’énergie dont le corps et le cerveau ont besoin pour fonctionner de façon optimale ? Tous les jours, les élèves doivent performer en classe et dans les activités parascolaires, à travers un rythme de vie accéléré. Certains se présentent au service de garde tôt le matin et y retournent après l’école. En salle de classe, les activités demandent un effort constant au cerveau pour écouter, se concentrer et accomplir de multiples activités. De plus, plusieurs élèves ne mangent pas de manière suffisamment équilibrée, et d’autres ne mangent tout simplement pas le matin et très peu au dîner. Souvent, les collations sont composées de glucides à distribution rapide et contiennent une haute teneur en sodium. Imaginez la situation pour des enfants qui, en plus, éprouvent des difficultés ou un trouble d’apprentissage, des difficultés d’ordre affectif ou comportemental.

HABITUDES DE CONSOMMATION DES JEUNES

« Mon enfant mange bien ! » J’ai entendu cela souvent, mais quand je demande de préciser les aliments consommés pour chaque repas d’une journée, la liste est souvent bien courte et peu variée. En général, il est commun d’y retrouver pour déjeuner des rôties, de la confiture, du beurre d’arachides, du Nutella, du gruau à cuisson rapide, du lait et des céréales sucrées. En ce qui concerne les collations à l’école, demandez à n’importe quelle enseignante de vous décrire ce que les enfants consomment. Les écoles doivent maintenant établir des règlements afin de déterminer ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Je vois souvent des craquelins, des compotes de fruits, des minibiscuits sucrés, des Pop-Tarts®, du lait au chocolat, des barres granolas, des Froot Loops®, des Rice Krispies®, des galettes du genre « patte d’ours ». Enfin, pour le dîner, on retrouve des pizzas, des pâtes alimentaires, du riz, des sandwichs au pain blanc, des charcuteries, des frites, des mets prêts-à-manger, des jus (boissons) sucrés, des fromages oranges (avec colorants artificiels), des biscuits, des croustilles, des gâteaux et des beignets. Les fruits et les légumes, quoique que plusieurs parents s’efforcent de les inclurent, demeurent malheureusement trop souvent dans les boîtes à goûter.

De nos jours, les jeunes consomment beaucoup de glucides[1] ayant subi plusieurs phases de transformation. Cela fait augmenter leur taux de glycémie, qui a certainement un impact sur leur niveau d’énergie fluctuante au cours de la journée, leur comportement et leur niveau d’attention. Ils recevront alors des commentaires et parfois même des réprimandes de la part du personnel enseignant qui pensera, à tort, que c’est un manque d’effort et de volonté.

CHOISIR SES ALIMENTS

Selon le Dr Strand[2], « Pour adopter des habitudes de vie saines, il faut commencer par apprendre à manger de façon à éviter les pics glycémiques. Il suffit de comprendre qu’il existe de bons glucides, de bonnes protéines et de bonnes matières grasses qu’il faut combiner dans chaque collation et repas ». Toujours selon le Dr Strand, « l’indice glycémique est tout simplement un système numérique qui indique la vitesse à laquelle les aliments riches en glucides se transforment en glucose[3] et pénètrent dans le sang ».

Voici donc quelques suggestions d’aliments (déjeuner, collation et dîner) à faible indice glycémique recommandés par le Dr Strand pour optimiser les performances de nos jeunes à l’école. J’en ai fait une sélection que j’ai séparée en deux catégories : glucides, et protéines et matières grasses. L’important est de varier ce que l’enfant mange chaque jour à l’école.

Si vous êtes pressé le matin, je vous suggère d’essayer les boissons fouettées d’Usana (Nutrimeal), conçues à faible indice glycémique et équilibrées en protéines, en glucides et en matières grasses, et ce, même pour les enfants. Quelques cuillerées de Nutrimeal à la vanille française, de l’eau et quelques fruits dans le mélangeur, puis le tour est joué. Votre enfant aura ce dont il a besoin pour commencer sa journée du bon pied.

RECOMMANDATIONS (JEUNES ET ADULTES)

Tout changement chez nos enfants commencera par un changement en soi, j’en suis convaincue. Pour améliorer la santé de nos jeunes, nous devons d’abord améliorer la nôtre ou le faire simultanément. Cela demande du temps, de l’engagement et de la persévérance. Pas toujours facile, mais en le faisant vous devenez un modèle pour votre jeune. Adoptez une attitude d’ouverture et de curiosité, questionnez-vous, cherchez des ressources, expérimentez et évaluez vos résultats.

Puisque La Croisée Approche Optimale offre ses services dans une perspective globale, Jocelyne Lavergne, coach en alimentation crue et vivante, et Martine Pronovost, naturopathe, peuvent accompagner votre famille dans le choix d’une alimentation équilibrée, à faible indice glycémique et adaptée à votre rythme de afin d’intégrer dans votre vie de nouvelles habitudes alimentaires saines qui optimiseront le fonctionnement de votre organisme et de celui de vos enfants. Ainsi, ces changements auront certainement un impact positif sur leur attitude, leur niveau d’énergie, leur capacité à gérer leurs émotions de façon adéquate, leur niveau d’impulsivité et leurs capacités attentionnelles, ainsi que leur niveau de persévérance et d’engagement à la tâche. Contactez-nous sans tarder pour en savoir plus !

Certains suppléments nutritionnels d’Usana sont conçus pour favoriser une bonne santé mentale et une bonne fonction cognitive. Je vous invite à consulter notre gamme de produits nutritionnels. Dans un prochain article, je vous donnerai de multiples renseignements sur la supplémentation nutritionnelle afin de compléter votre alimentation et celle de vos enfants. J’aborderai aussi le concept d’intolérances alimentaires. Contactez-nous, pour obtenir des renseignements supplémentaires.

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[1] Longues chaînes de sucres qui sont libérées dans le corps à différentes vitesses. Tiré du livre Toute la vie en bonne santé (2006), Éditions du trésor caché et Éditions du mieux-être.

[2] Tiré du livre Toute la vie en bonne santé (2006).

[3] Source principale d’énergie et de combustible recherchés par les cellules du corps (le cerveau en particulier), tiré du livre Toute la vie en bonne santé (2006).

[4] Un indice glycémique faible est un système numérique qui indique la vitesse à laquelle les aliments riches en glucides se transforment en glucose dans le sang (R. Strand, 2006).

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